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J’ai toujours été passionnée par les animaux. Mais mon parcours professionnel m’a d’abord amenée vers d’autres horizons. Je voulais en effet devenir psychologue durant ma jeunesse! J’ai donc obtenu ma licence de psychologie. Et finalement, j’ai choisi de ne pas poursuivre dans cette voie. Après avoir occupé différents jobs étudiants très enrichissants (serveuse, hôtesse service clients, manutentionnaire…), j’ai passé le concours pour devenir conseillère Pôle Emploi et me voilà débarquée de ma campagne péronnaise pour la ville de Beauvais! Mon job consistait à aider des humains en recherche d’emploi. 7 ans plus tard, je regrettais de ne pas pouvoir aider suffisamment ceux qui en avaient réellement besoin, et de perdre mon temps avec ceux qui n’attendaient pas mon aide… Je choisis alors de devenir conseillère en formation pour adultes en GRETA (centre de formation pour adultes de l’Education nationale). Je quitte un CDI à Pôle Emploi, pour 6 ans de CDD, avant d’obtenir un CDI. C’était mon choix. J’ai obtenu un poste dans la Somme qui plus est, et je faisais minimum une heure de route aller. J’avais en charge le secteur des formations logistiques et sanitaires et sociales. Cette expérience, comme toutes celles que j’ai vécues, s’est avérée très épanouissante. Ma mission était aussi bien de créer et de développer des formations, de prospecter des entreprises ayant des besoins pour leurs salariés, et de recruter des demandeurs d’emploi pour lesquels ces formations seraient porteuses d’emploi. La tâche était vaste, mon investissement était sans limite. Et me voilà stoppée net par le burn out (comprenez épuisement professionnel)!
Moi qui n’acceptais pas l’abandon ni la défaite, il me fallait remonter sur le cheval qui m’avait fait chuter. Car j’avais fait 5 ans d’équitation, et cette maxime, je la connaissais bien. Elle correspondait effectivement à l’éducation que j’avais reçue.
Pourtant, malgré les soins et la thérapie, rien n’y fera. Je n’ai jamais réussi à reprendre ce métier qui m’avait tant motivée.
Et parmi les différentes thérapies, l’animal a pris une place importante. Coïncidence étrange, un refuge animalier s’est installé à quelques kilomètres de chez moi, à Essuiles, au moment de mon arrêt maladie. J’y passais toutes mes après midi. J’ai développé des compétences pour apprendre à gérer ces chiens souffrant de l’enfermement le temps d’une promenade. Je me suis documentée pour comprendre comment je pouvais les aider. Et la SPA d’Essuilet et de l’Oise s’est avérée être une très bonne école. Chaque animal est différent. Ils n’ont plus de repères en l’absence de son maître, et il faut leur apprendre à nous faire confiance. Je me rendais compte que, malgré la fragilité qui m’atteignait dans le cadre de mon travail, j’avais toujours cette force, cette volonté d’aller « au charbon », d’affronter les difficultés, de cogiter pour trouver des solutions, de faire preuve de sang froid. Cette énergie, je l’avais toujours, mais dans le cadre d’une activité avec les animaux. Il m’a fallu admettre que je devais quitter mon travail de conseillère en formation. Et après 3 ans d’arrêt maladie, je suis remontée en selle avec un poste d’agent de chenil, au sein d’une société de sûreté aéroportuaire à Roissy. Quel ne fût pas mon bonheur de veiller au bien-être d’une cinquantaine de chiens, pour la majorité des malinois, très dynamiques et formés à la détection d’explosifs. Après un CDD d’un an, les frais de route ont eu raison de ma motivation. J’ai refusé le CDI qui me tendait les bras. C’était à l’époque des prémisses de la guerre en Ukraine et de la flambée soudaine des prix du pétrole.
J’ai alors décidé une nouvelle fois de franchir le grand saut, pour m’installer en tant qu’agent animalier en auto entreprise. Héloïse Animaux Services a donc vu le jour le 11 avril 2022! Mon entreprise propose des services animaliers, tant aux particuliers qu’aux professionnels. Ainsi, je poursuis mon bénévolat à la SPA d’Essuilet et de l’Oise. Je réalise également des prestations régulièrement dans une pension canine.
Formations dans le domaine animalier:
Diverses formations et stages en éducation canine:
Formations réalisées dans le cadre de mon bénévolat en refuge:
Il est nécessaire de mériter mon salaire, et de récolter le fruit de mes efforts. J’aime le dépassement de soi et la persévérance. Pour atteindre mes objectifs, je suis donc prête à me creuser les méninges, à fournir des efforts physiques, à accepter mes échecs pour pouvoir rebondir. Car les échecs sont aussi le fondement de la réussite, ils nous obligent à nous remettre en question, à réajuster nos objectifs, ce qui peut souvent être le cas avec des animaux craintifs ou agressifs. L’objectif final est non seulement le bien-être de l’animal, mais aussi celui de ses propriétaires
J’ai beaucoup de mal à considérer qu’il suffit de faire ce que l’on me demande pour être satisfaite. J’ai plaisir à constater le résultat de mon travail. Et si ce n’est pas le cas, je cherche à identifier d’où vient le problème pour parvenir à un résultat. Les animaux sont des êtres vivants, ils nécessitent de savoir s’adapter à leurs différents caractères.
Evidemment, je fais ce métier pour apporter du bien-être aux animaux. Toutes mes valeurs sont ainsi liées. Mon travail n’a de sens que s’il apporte une plus-value aux animaux et à leurs propriétaires, ainsi qu’à leurs détenteurs (lorsqu’il s’agit de prestations réalisées auprès des professionnels). Vous me verrez donc heureuse de travailler en bonne harmonie avec les humains, même si mon travail consiste davantage à travailler aux côtés des animaux. Cela passe par une bonne communication et des échanges réguliers.
Parmi les différents espèces avec lesquelles je travaille, ma préférence va vers le canidé, et plus spécialement le chien agressif. C’est un évènement durant mon enfance qui m’a poussée vers cette voie. L’histoire d’une petite fille mordue par un chien, le chien de la famille, un berger allemand qui protégeait ses maîtres. C’est l’histoire d’une petite fille qui pleure et d’un chien qu’elle aimait pourtant beaucoup, qui a fini endormi à tout jamais…
Mon bénévolat en refuge m’a ainsi amenée à comprendre comment approcher les sujets agressifs, dans un environnement où ils sont perdus, et où ils n’ont plus de maîtres. Leurs réactions peuvent donc parfois être excessives. J’ai dû me former, me documenter, pratiquer, me faire mordre parfois, pour apprendre comment les gérer. Et je remercie tous les professionnels que j’ai croisés qui ont contribué à mon apprentissage. Et cet apprentissage est infini, on a toujours à apprendre…
Louky, mon chien, a également été une sacrée référence dans mon expérience. C’est avec lui que je me suis aguerrie le plus à la gestion du chien mordeur. Arrivé en refuge, Louky était devenu très agressif suite à une maltraitance importante. Il était difficile de gagner sa confiance, d’autant plus qu’il ne supportait aucune contrainte, et que sa morsure était verrouillée et en fond de gueule. J’ai donc appris à évaluer la confiance qu’il me faisait et à la gagner, tout d’abord au travers de la grille de son box, puis à le désensibiliser à la laisse et à la muselière, avant de pouvoir le sortir et d’apprendre à le gérer (modestement) à l’extérieur du box. Une fois arrivé à la maison, nous avons dû composer avec l’agressivité de Louky et lui réapprendre progressivement la vie de famille, la sociabilité avec nos 3 chats de l’époque, ainsi que les choses banales du quotidien.
L’objectif est désormais accompli, au terme de beaucoup de patience, de lucidité, et d’une éducation rigoureuse. Il n’en demeure pas moins un caractère très particulier que je ne mettrais pas entre toutes les mains.
Ainsi, lors de mes interventions en pension canine, je dois régulièrement garder la tête froide pour gérer des chiens craintifs voire agressifs, et réussir à les faire évoluer pour que leur séjour se passe au mieux. Je dois bien sûr veiller à ma sécurité et à la leur, afin de ne pas procurer davantage d’inquiétude à leurs propriétaires.
Ils font partie de ma vie, de mes joies, de mes peines. J’ai le plaisir de vous présenter Hadès, Louky, et Mimite.
Je suis bénévole au sein de ce refuge depuis son ouverture à Essuiles, en janvier 2018.
C’est mon bénévolat qui a révélé mon envie de travailler avec les animaux. Malheureusement, ce refuge est plus que jamais devenu indispensable pour recueillir ces animaux perdus, abandonnés, maltraités, malades, toujours plus nombreux. Les ambitions pour tous ces âmes en peine sont grandes, et les moyens dont ils bénéficient sont pourtant si modestes. Certains chiens y vivent depuis plusieurs années, car l’euthanasie de confort ou économique n’y est pas pratiquée. Dans ce refuge, les animaux sont soignés, stérilisés, identifiés et déparasités avant toute adoption.
Nous avons besoin de bras, mais aussi de moyens. Si vous êtes satisfaits de mes prestations, et que vous avez l’envie de me remercier, faites-le en soutenant ce refuge. En consultant le site internet de l’association, vous trouverez différentes manières de nous aider, même sans dépenser, ou avec très peu de moyens. Vous trouverez également de nombreux pensionnaires qui attendent une famille.
Je rencontre beaucoup de familles très investies dans la gestion de leur animal. Malheureusement, mon bénévolat en refuge m’apporte aussi beaucoup de tristesse et de rancoeur envers l’humain.
Ainsi, ne m’appelez pas si vous n’avez pas la considération pour mon travail, et si vous n’avez pas conscience de sa valeur.
Ne m’appelez pas si vous voulez tout avoir et ne rien payer. Je conçois que les prix des prestations puissent être en dehors de votre budget. Mais je ne peux pas concevoir de devoir revoir mes tarifs lorsque ceux-ci ne me permettent pas réellement de rentrer dans mes frais, notamment pour des prestations très courtes, et avec une faible valeur ajoutée. les frais kilométriques représentent désormais un coût énorme. Et il devient très difficile de se faire rémunérer à une juste valeur.
Ne m’appelez pas si vous estimez qu’un chien pourra rester seul durant 8 jours de vacances et qu’une visite par jour suffira à combler ses besoins. Vous vous exposez à des troubles du comportement qui exprimeront le mal-être de l’animal. Différentes solutions existent pour vous permettre d’héberger votre animal avec plus d’attention et de présence.
Ne m’appelez pas si vous estimez qu’un petsitter improvisé et non déclaré pourra faire l’affaire, et que vous cherchez un devis comparatif. On ne joue pas dans la même cour. Je dispose d’une assurance, d’une déclaration en préfecture, d’une habilitation professionnelle et de différentes formations. C’est mon métier à temps complet, ce n’est pas un complément de revenu qui paiera les dernières baskets à la mode. Je ne joue pas avec la sécurité et la santé de vos animaux.
Ne m’appelez pas si vous avez des chats non stérilisés, non identifiés, non vaccinés et que vous estimez que ce n’est pas grave. Ne m’appelez pas si votre chatte fait des bébés chaque année, parce que vous les donnez à de bonnes familles, qui elles-mêmes, dans la majorité des cas, ne les stériliseront pas. Vous contribuez grandement à la misère animale, celle qui atterrit parfois, lorsque ces animaux ont de la chance, dans un refuge… cette misère incessante et née de l’irresponsabilité et de l’insouciance des humains. Sachez par ailleurs, qu’il coûte moins cher d’adopter un animal en règle dans un refuge, que de faire soi-même toutes les formalités (identification, stérilisation, vaccination, déparasitage…). Même chose si vous avez des chiens non stérilisés, que vous croyez bon de les faire reproduire pour gagner de l’argent…
Ne m’appelez pas si vous avez un chien dans le jardin, à l’attache, et que vous estimez que ce jardin sera suffisant pour répondre à ses besoins. Idem pour votre cheval en box H24…
Si après lu ce paragraphe, vous vous sentez en harmonie et mes valeurs et que vous souhaitez que nous discutions de votre besoin, alors contactez-moi.
Non, je n’accueille pas d’animaux à mon domicile pour différentes raisons.
Je réalise uniquement des visites à votre domicile. Je peux également vous proposer du home sitting (garde de nuit et/ou de jour), ou vous orienter vers des établissements de confiance.
J’habite à Haudivillers, et je me déplace régulièrement sur Noailles et Bois d’Auteuil. Plus la durée de prestation est longue, plus mon rayon d’intervention s’élargit.
Ainsi, pour une prestation de 30 mn, je me déplace dans un rayon de 15 km autour d’Haudivillers.
Durant les vacances scolaires, je peux également accepter des prestations courtes sur l’axe qui conduit de Haudivillers à Noailles, en passant par Bresles ou par Warluis.
Pour des prestations de 3 heures minimum ou pour du home sitting, mon rayon peut s’agrandir de 25 à 50 km autour d’Haudivillers. N’hésitez pas à consulter mes grilles tarifaires.
J’ai voulu que mes tarifs soient faciles à lire et que vous n’ayez pas de calculs complexes à opérer pour chiffrer votre besoin. Ainsi, je ne prends aucun supplément en fonction du nombre d’animaux ou de la gestion d’espèces différentes. Ils vous en coûtera le même prix pour un chien, un chat ou un cheval. Je n’applique pas non plus de supplément pour la délivrance de traitements, ou d’un brossage de compagnon…
Mes tarifs correspondent donc au temps nécessaire pour prendre en charge correctement vos animaux et répondre à leurs besoins, tout en sachant que je ne suis pas chez moi, que je devrai prendre le temps de rentrer dans votre domicile, de remettre tout en ordre, de sécuriser les lieux et les animaux qui seront amenés à rester seuls avant de quitter votre domicile.
Mes frais de déplacements sont inclus dans les tarifs, et ils représentent malheureusement une part importante du prix de mes prestations. D’avance, je vous remercie pour votre considération et pour le respect que vous accorderez envers mes tarifs.
Oui, j’accepte volontiers des prestations qui concernent les animaux de la ferme, en complément des chiens, des chats, et des équidés.
Oui, je les accepte volontiers! Ma spécialité étant le chien agressif, je dispose de compétences en gestion du comportement et je connais les mécanismes d’apprentissage des animaux. Par conséquent, je peux évaluer l’animal, notamment le chien, et agir en sécurité et en bonne professionnelle.
Il arrive parfois que la perception que vous avez de votre animal n’est pas celle que j’en aurai, et que je puisse entrer rapidement en contact avec lui. En revanche, je demande qu’on me laisse du temps pour obtenir la confiance de l’animal, et ainsi ne pas avoir à le brutaliser pour lui donner un traitement ou lui faire un soin par exemple. Cela deviendrait rapidement problématique si mes visites de 30 mn sont systématiquement associées à une contrainte physique et à une peur énorme.
Je ne prétends pas rééduquer votre animal, mais a minima le gérer correctement dans l’exercice de mes fonctions chez les particuliers ou chez les professionnels.
C’est pour cette raison que j’ai créé une offre spécifique « préparation aux visites à domicile pour chien sensible ». Cette prestation doit intervenir en amont des services de garde ou de promenade.
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Réalisé par Héloïse GEORGES